Les lois passent et se ressemblent. Depuis 2003, hormis quelques aménagements pour faciliter le traitement sans pour autant donner plus de moyens à la Banque de France et à la justice, le nombre de dossiers augmentent mais rien ne bouge. Si on observe un tassement entre 2011 (année record) et 2012, les élections et les promesses électorales ne doivent pas y être pour rien, les personnes en difficulté ont attendu des jours meilleurs avant de déposer. Si on veut vraiment éviter le pire, il est sans doute temps de réformer le FICP pour qu'il puisse intégrer les incidents de paiement. Les banques devant le consulter seraient à même de prévenir le client de sa situation et d'envisager avec lui un rétablissement de sa situation financière.

 L'association Crésus qui revendiquent la création d'un fichier positif en France (fichage des personnes disposant d'un crédit et pas seulement ceux qui ont un incident de remboursement) admet que la première cause du surendettement c'est la baisse du pouvoir d'achat et pas le crédit qui, en lui même, favorise la croissance et donc l'emploi.
http://lexpansion.lexpress.fr/economie/pourquoi-la-france-n-en-finit-pas-avec-le-surendettement_258546.html 

En un an la crédit consommation a baissé de 13,3% par rapport à 2008. Parallèlement le surendettement a une nouvelle fois explosé avec + 14%.
jusque là, la croissance du crédit permettait de s'abriter derrière pour ne pas avoir à gérer les véritables causes du surendettement à savoir la perte du pouvoir d'achat des français notamment touchés par les accidents de la vie.
J'espère que cette contradiction va faire bouger les choses et que les véritables causent seront traitées et en commençant par redonner un emploi aux 450000 nouveaux chômeurs.